Les séances

C’est le bilan psychomoteur qui détermine si un accompagnement en psychomotricité est indiqué ou non. Si les conclusions du bilan vont dans le sens d’un suivi, un projet de soin sera établit ou figureront notamment les objectifs. Si la famille de l’enfant et l’enfant sont partis prenantes, les séances pourront commencer. Les modalités seront déterminées au préalable.

A noter qu’il est important que la présence de l’enfant soit régulière pour le bon déroulement du suivi.

L’organisation d’une séance 

C’est le projet de soin bilan qui détermine avant tout le déroulement de la séance, les jeux proposés et les objectifs de travail. Cependant, il est important de souligner que celle-ci est dépendante de l’état d’esprit du patient au moment de la rencontre, état qui peut influencer la disponibilité, l’investissement des jeux, la créativité et les possibilités d’attention.

Globalement, les séances sont divisées en plusieurs temps avec un temps de mise en jeu corporelle (parcours, expression, jeux de ballons, jeux moteurs,…) et un temps plus clame, moment propice aux jeux de manipulations, d’observation, de détente, de graphisme,…

Les parents participent-ils à la séance ?

Pour les plus jeunes enfants, la présence d’un parent est nécessaire. En effet, l’autonomie du tout petit étant réduite, il dépend encore de ses parents pour se déplacer, explorer le monde, … L’aspect relationnel est donc d’autant plus important avec eux et la présence du parent aura une visée rassurante pour favoriser la relation à l’autre et le bien être en séance. Ainsi, les parents et le psychomotricien sont de véritables collaborateurs dans l’accompagnement du tout-petit. Ceci peut bien évidemment être réajusté au fil du temps.

Pour les plus grands, le temps de la séance de psychomotricité  n’est pas vécu de la même façon. C’est l’occasion pour eux d’investir un espace à eux à distance du regard des parents. Cela ne signifie pas que le parent est évincé du suivi. L’enfant n’agira pas et ne s’exprimera pas  de la même façon en présence de son papa ou de sa maman, les liens affectifs n’étant pas les mêmes. Il est donc plus simple de ne pas réussir la première fois ou de se tromper en présence du psychomotricien qu’en leur présence de peur de les décevoir. Dans le cadre de l’accompagnement, des séances sont cependant organisées en présence des ou d’un des parents pour qu’il prenne connaissance de façon plus concrète du travail effectué. C’est aussi un moyen pour le parent de pouvoir s’approprier les jeux ou exercices, de repérer les objectifs et de pouvoir dans un second temps le proposer à la maison pour assurer la continuité du travail en psychomotricité.

Une fois de plus, tout ceci dépend des possibilités de l’enfant et les modalités sont ajustées à chacun et peuvent évoluer.